•  

    Trois larmes et un écho d'or,

    Un pas refusé, nonchalant,

    Frisson qui me secoue le corps,

    Revivent, des heures durant.

     

    Volutes d'ultrasons rieurs,

    Regard d'argent et de grenat,

    Et les passants, un brin moqueurs,

    Ravivent ensemble l'éclat.

     

    Revitalisée, la vie sort,

    Un sourire et l'éclatant,

    Revit un instant, mais alors,

    Tel un sourire grandiloquant.


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  • Mon souffle est pris et à jamais envolé,

    L'unique perle qui me maintenait en vie,

    Larme divine de nos baisers volés,

    Le monde sombre mais je garde la magie.

     

    J'ai espéré, et je me suis pris à rêver,

    Dans l'aurore, le miracle se produisit,

    J'ai enfin pu voir le passé se dépasser,

    Dans ce doux rêve sibyllin, la nostalgie.

     

    Le repos trouvé et la journée terminée,

    J'observe ton visage, je le vois ravi,

    Et je m'approche pour enfin te chuchoter :

     

    "La plaie infinie de mon Coeur s'est apaisée,

    Et je me retrouve à toi, mon Paradis,

    J'efface à jamais les ombres brisées."

     

    Et pour finalement te raconter,

    Je t'aime.

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  • Les étoiles vont révéler,

    Le doux destin si insistant,

    L'espace d'un instant doré,

    L'épave d'un blond chatoyant.

     

    Suffocant dans l'atmosphère,

    La douce lumière persiste,

    Je me surprends car j'espère,

    Grâce aux mots je résiste,

     

    Constellations et voie lactée,

    Le spectacle grandiloquant,

    Ma peau, doucement caressée,

    Se met à rêver du printemps.


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  • Dans un monde à découvert,

    Oui, dans une réalité,

    Un Idéal, une Terre,

    Elle restait à explorer.

     

    J'étais un très jeune garçon,

    Adolescent, oui, à peine,

    Que je devenais un démon,

    Une ombre à la traîne.

     

    Je disais donc, dans cet enfer,

    À la laideur inégalée,

    Fragile comme du verre,

    Un instant ! Famille brisée !

     

    Et quand je perdais la raison,

    Je trouvais, plume ! Aubaine !

    Car l'occasion fait le larron,

    Mes mots effacent mes peines.

     

    Je suis le seul réfractaire,

    Aux êtres seuls, inavoués,

    Mon encre devenait ma mère,

    Et tout mes soupirs, des baisers.


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  • Lancinantes et enneigées,

    Les plaintes du vent s'élèvent,

    Miracle de cristal fêlé,

    Poussière d'or, hors du temps.

     

    Une larme sur les tempes,

    J'entends s'annoncer le brouillard,

    Voilà donc ma fin, j'avance.

    J'articule mon cauchemard.

     

    Comme je sens le sang couler,

    J'avance et je respire,

    Et dans un oracle sacré,

    J'inspire bien fort et je crie.


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