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Mutilée
Déchiquetée, broyée,
Plus jamais elle ne pourra supporter,
Avachie, ébahie,
De tout le sang qui coule, sa vie
Une larme rouge tombe et, plus aucun baiser,
Elle souffre et l'assume, mais elle se tait,
Plutôt que de laisse imaginer,
Elle a sa lame, carmin parfait,
Qui se dessine sous son visage atrophié,
Elle est la vie, elle est partie,
Rejoindre sa mère, son père son pays,
Anéantie, c'est fini,
La lame s'avère difficile à oublier,
Elle recommence, elle s'y plaît
Et la spirale repart, comme endiablée,
Traversait, les années,
Une fois commencé, pourquoi s'arrêter ?
Dépassée, aveuglée,
Pour une dernière fois, va de trancher.
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Commentaires
Bonsoir, merci pour ce joli compliment qui me va droit au cœur !
Je me suis rappelé une scène triste de ma vie et j'ai voulu la décrire, c'est tout !
Bises, Plume de Paon
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Je vis ces moments que tu écris ça me touche...bravo !! pas facile de mettre des mots à nos maux.