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J'ai tout donné,
Il ne me reste rien.
Je pars donc voyager :
Je porte mon ballotin,
La parole échangée,
Avec mon mysterieux voisin
Dont le soupire excédé
N'attend plus que demain.
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Je me perdais dans son regard, il était le monde lui-même,
Ses iris cerclés de bleu, et quand je vis ses prunelles, sur lesquelles se reflétaient mes yeux l
Quand je la vis sourire, ce fut l'équilibre bouleversé !
L'explosion fut tenace, et laissait échapper,
L'immensité de son amour, comment pourrais-je espérer,
Pouvoir à nouveau me perdre dans ses yeux ?
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Je dérive
Je soupire,
Elle m'inspire,
Je chavire.
Vois-tu,
Je m'en suis allé,
Et je pars voyager :
Tu ne me verras jamais plus,
Je ne suis que le passé.
Une ombre fugace,
Le livre est refermé,
Après seulement le Préface,
Chance non accordée.
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